Après la réunion aujourd’hui des collectifs pour des candidatures unitaires à gauche à Montreuil que j’ai suivie en direct par internet et la déclaration de José Bové qui a choisi d’y participer plutôt que d’aller au FSM à Nairobi, sa candidature aux présidentielles est quasi certaine. Je l’ai appelée de mes vœux ici même dès septembre. Elle arrive dans un contexte plus difficile que nous aurions souhaité avec la candidature dès cette date d’Olivier Besancenot pour la majorité de la LCR et celle de Marie-George Buffet pour le PCF qui a choisi de sortir des collectifs en décembre pour mener sa propre campagne.
Suite à l’échec en décembre du « double consensus » de la base et du national pour désigner le ou la candidate aux présidentielles, je salue ce choix de la réunion de Montreuil. José Bové peut mobiliser dans les trois mois une partie des électrices et des électeurs pour lesquels son action constante contre les multinationales qui imposent les OGM ou vendent la malbouffe et aux côtés des précaires (sans papiers, petits paysans, mal logés…) constituent autant de références du combat d’un homme de terrain qui paye son engagement de sa personne. Depuis les luttes menées contre l’OMC à Seattle, José Bové a aussi compris que l’action devait être aujourd’hui internationale. Quittant la direction de la Confédération Paysanne, il a choisi de devenir porte-parole de Via Campesina, mouvement paysan international et a parcouru le monde allant apporter son soutien aux Palestiniens en lutte comme aux peuples d’Amérique Latine pour ne citer qu’eux.
La pétition « Unis avec Bové » doit continuer à être signée en masse par internet comme sur papier. Le combat pour des candidatures unitaires de celles et ceux qui luttent pour une vraie transformation sociale en France aux prochaines élections doit s’amplifier.