Le PS est-il soluble dans la droite ?

Michel Destot et Jacques ThiarÀ force de voir se succéder les ralliements à Sarkozy de membres du PS et non des moindres, la question peut être posée. Beaucoup de militants socialistes avec lesquels je mène des actions comme la Votation Citoyenne se demandent bien où va leur parti. À Grenoble, le maire socialiste et candidat à sa réélection Michel Destot n’est pas en reste. La radio locale France Bleue Isère croyait le révéler tout à l’heure : Michel Destot envisage de placer sur sa liste le président de l’association « Les amis de Nicolas Sarkozy », qui a siégé au Conseil Municipal dans les rangs de l’opposition durant ce mandat. Les tractations ne remontent ni d’hier, ni de l’annonce au conseil municipal de décembre du retrait de cet élu du groupe de l’opposition. Près de deux ans en arrière, le Maire contre l’avis de son adjoint défendant une délibération a fait accepter un amendement présenté par cet élu. Depuis lors, les manœuvres de séduction se sont succédé, le Maire déclarant même en public à cet élu : « vous avez toutes les qualités, sauf celle d’être dans ma majorité ». Les militants sincères du Parti Socialiste sauront-ils convaincre Michel Destot de ne pas commettre cette confusion entre la droite et la gauche : l’avenir le dira bientôt.

A propos Gilles Kuntz

Ancien conseiller municipal et d'agglo de Grenoble Habitant la Villeneuve Adhérent à Ensemble!
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1 réponse à Le PS est-il soluble dans la droite ?

  1. Smith dit :

    Lorsque vous parlez de Monsieur Destot, vous ecrivez”Michel Desto” ou encore “le maire”.Cela me parait convenable.Cependant, lorsque vous parlez de Monsieur Sarkozy, vous écrivez”Sarkozy” et jamais “le Président de la République”.Cela me donne le sentiment extrèmement désagréable d’un certain mépris et d’une contestation de légitimité.Pourtant 53% des Français ont voté pour M. Sarkozy, tandis que 85% des Grenoblois, ont fait un autre choix que celui de s’intéresser aux “alternatifs”.De plus,il ne m’apparait pas que faire partie des amis du Président de la République soit une tare. Je tire une nouvelle fois la conclusion que la démocratie n’existe pour vous que si les citoyens qui l’exercent le fasse en votre faveur.

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