Des bidonvilles à Grenoble en 2010

Depuis des lustres , les populations roms qui viennent chez nous fuyant les persécutions dont elles sont victimes chez elles sont rejetées par les services sociaux. Nul besoin de chercher qui entre l’État, le Département, la Métro ou les communes devraient les aider, le résultat est là : des familles entières doivent s’abriter dans des cabanes de fortune construites avec des matériaux de récupération. Après la circulaire de la honte signée par Michel Bart, même ces campements ont été rasés au bulldozer sans aucun respect ni des personnes ni de leurs biens. Aujourd’hui des familles vivent sous des tentes mises à disposition pas le CCAS de Grenoble aidées par des associations qui font comme elles peuvent pour les assister. Parmi elles des enfants et mêmes des bébés. Cette situation n’a que trop duré. Le froid et les intempéries arrivent et un hébergement décent doit leur être apporté. Un collectif “Solidarité roms” a été créé à Grenoble qui tente de mettre l’État et les collectivités en face de leurs obligations d’assistance à personnes en danger. Mais le Préfet refuse toute rencontre et n’apporte aucune réponse non plus aux demandes publiques d’élus le sommant de prendre sa part des problèmes qu’il a lui-même créés. Pendant ce temps la température baisse sous les tentes et dans les cabanes d’autres campements… Comment peut-on supporter cette situation aux portes de nos villes ?

A propos Gilles Kuntz

Ancien conseiller municipal et d'agglo de Grenoble Habitant la Villeneuve Adhérent à Ensemble!
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