Débauchages en tous genres

Michel Destot et Bernard BettoSamedi, le député-maire a annoncé SA liste que le cabinet négocie depuis des mois. Ce n’était un secret pour personne que le maire tentait d’imiter Nicolas Sarkozy en débauchant des « personnalités » bien connues à droite. Il vient d’ajouter Bernard Betto à son tableau de chasse. Cet adjoint de l’ancien maire corrompu Alain Carignon en charge de l’éducation, puis de la culture n’a rien vu de la corruption qui l’entourait selon ses propres dires. Il en deviendrait donc fréquentable d’après Michel Destot. Il fut pourtant au cours des deux derniers mandats un des plus farouches opposants à la politique de la majorité, fustigeant régulièrement nos budgets en demandant de compresser les emplois de la ville comme l’avait fait Alain Carignon qui en avait supprimé plusieurs centaines. Le plus drôle est que Bernard Betto figurait sur la liste UMP jusqu’à quelques heures de son annonce. Mécontent de sa place, il s’en est retiré au dernier moment à tel point que sa photo a malencontreusement été projetée le soir même au meeting de lancement de la liste déclenchant l’hilarité de la salle… Comment croire à la sincérité de ce ralliement qui s’apparente à un coup politicien. Les Grenobloises et Grenoblois sauront sanctionner le 9 mars cette politique de combines au détriment de tout projet sincère pour l’avenir de notre cité.

Il faut arrêter Michel Destot dans cette dérive pour revenir à des valeurs qui semblent de plus en plus disparues au PS. Pour notre part, notre liste est claire sur ce point et restera ouverte au rassemblement des citoyens de gauche et écologistes pour gagner Grenoble et en faire la première grande ville de France écolo et solidaire sans aucune compromission.

A propos Gilles Kuntz

Ancien conseiller municipal et d'agglo de Grenoble Habitant la Villeneuve Adhérent à Ensemble!
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10 réponses à Débauchages en tous genres

  1. Lapinou dit :

    Bonjour
    Sans doute qu’à force de voir les écolos ne pas jouer le jeu de la majorité (quand le conseil municipal vote quelque chose, soit vous vous rangez, soit vous démissionnez !), Destot est allé chercher d’autres alliés plus démocrates ?

  2. Gilles Kuntz dit :

    Belle conception de la démocratie : tout pouvoir au maire ! Nous avons été élus sur une liste indépendante au premier tour. nos électeurs ont voté pour notre programme pas celui de Michel Destot, qui parlait du stade, pas le notre. C’est respecter leur volonté de ne pas voter pour ce qu’ils n’ont pas choisi.

  3. Lapinou dit :

    Pourquoi ne pas avoir remis au maire vos postes d’adjoint si vous étiez en profond désaccord et demandez à siéger dans l’opposition ?
    (Au fait, je ne m’appelle pas Monsieur Augier)

  4. nec dit :

    @ Monsieur Kuntz

    Certes la liste dont vous faisiez partie en 2001 était indépendante au premier tour, mais très vite au second tour, vous vous êtes rallié à la liste menée par M.Destot.

    Votre groupe politique s’est plus tard prononcé contre le stade ce qui peut se concevoir.(vaste débat). Par contre traîner en justice la Ville de Grenoble en utilisant systématiquement des recours que vous saviez perdus d’avance afin d’asseoir une présence médiatique de la formation dont vous êtes issu, me parait absurde et quelque peu décevante de la part d’un élu influent et respecté de la municipalité Destot. Les frais de justice et de gel du chantier engendrés par ces multiples démarches bloquantes, ont été payés comme l’impose la loi, par………. la Ville de Grenoble…………

    L’accès en force aux médias n’a rien coûté à votre groupement politique, ce qui n’est pas de même pour le Grenoblois dont je suis, qui vous a élu. Votre réputation de droiture dans la gestion des finances municipales a été alors aux yeux de nombreux militants, mis à mal.

    Tout en reconnaissant Monsieur Kuntz, votre intégrité et votre engagement politique et humaniste profond, ce qui n’est pas toujours le cas pour quelques-uns uns de vos colistiers, je persiste malheureusement à penser, que votre adhésion à certaines manipulations médiatiques de posture, vous a profondément desservi.

    En espérant sincèrement vous revoir bientôt sur la scène politique grenobloise.

  5. Gilles Kuntz dit :

    Bonjour Monsieur Desfonds,

    Merci d’abord pour vos appréciations élogieuses sur mon intégrité et votre soutien en 2001.
    Je vous donne vite (pressé comme d’habitude) quelques éléments de réponse :
    – concernant les recours, je n’en ai déposé qu’un seul au fond en janvier 2006 qui n’est pas encore jugé : il est pourtant clair et simple à juger. Les marchés du nouveau projet réduit du parking sous le stade ont été attribués en juillet 2005 alors que le conseil municipal n’a approuvé ce nouveau projet qu’au conseil de septembre suivant… Ce recours n’a donc en rien empêché le stade et son parking d’être construits, ni même retardé. Je suis membre de la commission d’appel d’offres de la Ville et je me devais de signaler à la justice administrative l’irrégularité de ces marchés contre lesquels j’ai voté.
    – le seul retard entraîné par un recours déposé par Raymond Avrillier a été de 3 semaines en 2004, le temps que La Métro prenne un délibération marquant l’intérêt général du projet, ce qu’elle avait omis de faire.
    – les surcoûts en dehors des quelques K€ de frais de justice ont été dus aux appels d’offres infructueux : les entreprises de BTP disant au premier appel qu’au prix publié dans la presse, elles ne pouvaient répondre.. Il a fallu revoir tout le projet à la baisse, ce qui a pris des mois et relancer les appels d’offres avec des surcoûts considérés comme “acceptables”… mais faisant monter le coût le stade d’abord à 55 M€ pour finir à 65 M€ Ces surcoûts n’ont rien de comparable avec les 3 semaines de retard du seul recours gagné en référé (pas encore de recours jugé au fond) et des frais de justice.
    – pour les jeunes montés dans les arbres nous les avons découverts perchés en novembre 2003 comme tout le monde. Nous n’avons pas cherché à les instrumentaliser comme d’autres. Ils ont agit en toute indépendance.

    En espérant que vous serez à même de revoir votre jugement sur notre action autour du stade, recevez mes cordiales salutations

    Gilles Kuntz

  6. Lapinou dit :

    Bonjour

    Incroyable votre façon de toujours esquiver le débat. De toujours essayer de mettre un nom sur un pseudo.
    En fait, pour vous débat, citoyenneté, expression, participation ne sont que des concepts pour vous faire valoir !
    Mais soyez rassuré, les électeurs ont compris depuis longtemps que le mouvement que vous représentez n’est pas aussi démocrate que son nom le laisse imaginer.
    Ce n’est pas très utile de créer un blog si vous mouchez systématiquement vos rares lecteurs.

  7. Gilles Kuntz dit :

    Bonjour,

    Vous en connaissez beaucoup des démocrates qui vous laissent comme moi publier librement vos commentaires sur leur blog sans les censurer ? Si oui, j’attends vos exemples sur Grenoble…

  8. Lapinou dit :

    Il en existe pas mal : FDSN, Destot (sur son site de campagne), De Longevialle, Gemmani…
    Par contre, impossible de mettre le moindre commentaire critique sur le site de Fristot pendant les législatives 2007 !
    Certes vous publiez les commentaires mais vous ne prêtez aucune oreille aux arguments contradictoires. Vous voulez toujours de la concertation mais seulement si son résultat va dans votre sens. Exemple : la rocade. Pour vous le résultat ne s’explique par des questions mal posées ? J’aimerais tant voire des pseudos démocrates dire un jour : dont acte !

  9. Lapinou dit :

    Re-bonjour M. Kuntz

    Je me permets de rajouter à mon dernier propos que le site de l’ADES pour la campagne des municipales fait le “tri” “très sélectif” des messages postés.

    Ce n’est pas le cas ici, je vous l’accorde et vous en remercie.

  10. smith dit :

    Je peux confirmer à Lapinou, qu’en plus de l’ADES, SOSPPM, Indymédia et plus généralement les sites engagés à l’extrême gauche,censurent les messages qui ne leur plaisent pas.Protester contre la censure en la pratiquant soi-même permet de juger la sincérité de leur exigence de débats démocratiques.

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