Pour que le cinéma reste le 7e art

Vendredi soir, le cinéma d’Art et d’Essai de la rue de Strasbourg, le Méliès, recevait l’humoriste algérien Fellag. L’occasion de nous présenter le film qu’il avait choisi : « Les Raisins de la Colère » de John Ford qui retrace l’exode de métayers du Middle West américain chassés par les firmes propriétaires vers la Californie, nouvel eldorado. Arrivés là-bas au prix d’un éprouvant voyage, ils étaient exploités par les patrons à la cueillette des fruits pour une bouchée de pain. Une lueur d’espoir dans ce film très noir : grâce à l’union des travailleurs pauvres, les firmes devaient céder à leurs revendications.

La Méliès, malgré sa petite salle  continue son engagement pour un cinéma de qualité et développe tout un travail en milieu scolaire et en particulier vers les plus jeunes avec la création de films d’animation au long de l’année. J’y ai découvert récemment en exclusité à Grenoble des films comme Persépolis, Danse avec Bachir ou La Vie Moderne. Je suis particulièrement heureux que le projet de réimplantation du Méliès sur trois salles dans le nouveau quartier de Bonne semble enfin sur de bons rails : le prochain Conseil Municipal doit voter lundi une subvention d’équipement de 250 000 € à La Ligue de l’Enseignement proprétaire du Méliès dans ce but. Longue vie au cinéma d’Art et d’Essai à Grenoble !

A propos Gilles Kuntz

Ancien conseiller municipal et d'agglo de Grenoble Habitant la Villeneuve Adhérent à Ensemble!
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